Rédigé par : Samuel Laguerre, agent bilingue aux relations-clients, Futurpreneur Canada

Le rêve, celui qui se construit de l’enthousiasme de voir nos buts se réaliser sous la forme d’une entreprise qui nous représente, captive notre attention et nos passions d’un zèle que seul comprennent ceux qui ont le courage d’entreprendre. De mettre la main à la pâte malgré les découragements probables de ceux qui ne comprennent pas notre vision et d’ainsi produire, malgré l’adversité, notre résultat. Ceci est l’une des sensations les plus agréables que puisse connaitre un entrepreneur.

Par contre, le lit de cette lune de miel avec l’aventure entrepreneuriale se froisse et se défait rapidement devant un fait ; car pour survivre, il faut vendre! Vous savez, cette action qui nous met en face de toutes les insécurités du monde, les nôtres comme celle des autres. Mettant si facilement le fruit de nos passions à la merci du jugement d’autrui, à un stade où la maturité de nos actions cherche encore une validation.

Demandez à l’entrepreneur en lancement d’aimer la vente, c’est lui demander d’être fort et vulnérable en même temps. C’est lui demander d’embrasser le fait que l’on pourrait bruler son rêve à tout moment.

C’est pourtant un choix que devront assumer les entrepreneurs en lancement, et au-delà même de cette assomption, c’est un choix qu’ils devront apprendre à aimer. L’entrepreneur en lancement doit aimer la vente.

Plusieurs stigmas sont associés à la vente et malheureusement, plusieurs d’entre eux sont négatifs. Comment donc apprendre s’identifier à une action qui nous associe dans l’imaginaire collectif aux méchants? Voici quelques pistes :

Lorsque vous vendez, vous nourrissez votre entreprise.

Plusieurs entrepreneurs en lancement identifient leur entreprise comme étant leur « petit bébé ». Dans cette optique, nous pouvons dire ceci : vendre, c’est prendre soin de l’entreprise. Aucun enfant ne saurait survivre sans se nourrir, et même si le tout peut être taxant, tout parent tire satisfaction des actions qu’ils posent lui permettant de prendre soin de ceux dépendant de lui. Voir ainsi les choses permet d’aborder la vente d’une allégresse authentique.

Vendre, c’est apprendre aux autres à vous faire confiance

Si la vente porte un stigma négatif, c’est parce que bien des gens se sont déjà sentis trahis après une vente. Sous-jacent à ce sentiment négatif se cache un fait inéluctable. Pour vendre quoi que ce soit à une personne, il faut qu’elle vous fasse confiance.

Vendre est alors avant tout l’art de créer des relations de confiance. Être un bon vendeur, c’est être la personne entre les mains de laquelle on désire remettre son sort. Cela permet de comprendre que la plupart du temps, ce qui est en tort lorsqu’on refuse nos propositions, n’est point nous-mêmes ou l’idée que l’on propose, mais plutôt la précarité du lien de confiance. Ainsi, les meilleures ventes sont rarement celles faites à la hâte. Quoi de plus gratifiant que de savoir mettre à l’aise ceux qui choisissent de faire affaire avec nous? Être fier de ce que l’on offre, ça aussi, c’est aimer la vente.

Vendre, c’est obtenir ce que l’on demande concrètement

Ce n’est pas parce qu’une idée est logique et cohérente qu’elle correspond nécessairement au réel. On ne peut jamais avoir la certitude de qui achètera ou n’achètera pas nos produits avant d’avoir posé une action concrète. Cette action est la suivante : DEMANDEZ!

La nature humaine est très complexe et souvent imprévisible. Contrairement à l’image populaire, celui qui vend se doit d’être humble, tout en restant confiant, être fort et vulnérable en même temps. Percevoir ainsi les choses fait comprendre que les résultats obéissent rarement aux apparences et que, avec la bonne attitude, les opportunités sont plus multiples qu’on ne le pense. Pour avoir du succès en affaire, et surtout en vente, c’est une perspective que l’on se doit d’intégrer à notre nature constante. On obtient ce que l’on demande. Avoir l’humilité de tenter sa chance, c’est aussi ça aimer la vente.

Le lancement d’entreprise est un apprentissage en soi duquel on ne cesse jamais d’apprendre. Devant l’innombrable panoplie de possibilités que cela représente, un fait ne changera pas. Apprendre à aimer la vente sera toujours bénéfique à votre entreprise.

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