Ce n’est pas facile de diriger sa propre entreprise. Ce n’est pas que les gens aient cette impression nécessairement, mais si vous l’ayez, je suis là pour vous dire que ce n’est pas le cas. Diriger une entreprise, quel qu’elle soit, seul ou avec une équipe, est une aventure plus stressante que vous ne puissiez imaginer. Quand le marché dans lequel se trouve votre entreprise est déjà très occupé, il peut être très difficile de se faire voir et de survivre. Futurpreneur Canada croie qu’un mentor peut faire une grande différence dans le succès de n’importe quel entrepreneur, et c’est pourquoi nous offrons ce service aux jeunes entrepreneurs qui reçoivent du financement par l’entremise de notre programme.

Quand Futurpreneur recherche des mentors aux entrepreneurs, il est important de les jumeler selon leurs besoins spécifiques. Le mentor Raymond Shoolman est un expert de l’industrie du vêtement et de la mode, et se trouve donc jumelé avec des entrepreneurs d’industries reliées. Raymond est né en Afrique du Sud et a immigré au Canada en 1977 avec sa famille. Depuis, il réside principalement à Vancouver, ayant vécu dans cette ville pendant 26 ans, mais a également habité quelques années à Edmonton et à Toronto.

Raymond a beaucoup d’expérience et de connaissances en tant que mentor et il aide son prochain depuis plusieurs années, bien avant son implication bénévole avec Futurpreneur. Sa carrière, qui a commencé dans l’industrie des meubles, a grandement évolué depuis ce temps. Après l’industrie des meubles, il s’est lancé dans l’industrie du vêtement et de la mode, ce qui l’a amené à devenir le vice-président d’Hugo Boss. La vente au détail est une industrie très saturée, ce qui peut être intimidant lors d’un lancement d’entreprise. Voilà pourquoi le bénévolat offert par Raymond est essentiel pour les entrepreneurs en vente de détail. À part le mentorat, il est présentement consultant principal en stratégie d’exploitation chez DIG360, une société dédiée aux cadres dans l’industrie du détail qui aide à identifier les problèmes et les occasions de croissance.

Malgré la façon dont la plupart des gens deviennent mentors, Raymond n’a pas décidé d’en devenir un sur un coup de tête. Le travail n’a pas englobé toute sa carrière et la décision d’aider les autres  est le  résultat de son succès. Passionné de mentorat tout au long de sa carrière, il partage ceci : « Dans tous mes postes de direction, à n’importe quel niveau, j’ai toujours aimé aider les employés à se développer ». Raymond a d’ailleurs pris de nombreux nouveaux collègues sous son aile pour les guider à s’améliorer. Nombre d’entre eux ont aussi gravi les échelons pour atteindre des postes seniors. « Je pense que le mentorat fait partie de mon ADN », dit-il.

Raymond ne se gêne pas pour parler du mentorat et de son importance pour les gens en démarrage. « Les jeunes entrepreneurs ont un don tout spécial », il exprime. « Pas tout le monde peut avoir le courage de se lancer en affaires, surtout quand ils ont un bourgeon d’idée, mais pas encore les connaissances pour développer cette idée en entreprise. »

Depuis le début de son rôle en tant que bénévole à Futurpreneur il y a trois ans, Raymond a servi à titre de mentor pour six entreprises. Il aide présentement quatre entreprises, dont deux avec qui il a atteint l’étape des deux ans de mentorat. « Mon expérience avec tous mes mentorées a été positive et enrichissante, » il dit. Il ressent un attachement tout particulier pour les deux entreprises avec qui il a franchi le cap des deux ans, Nettle’s Tale et Vonbon. Malgré le fait que le programme de mentorat avec eux est officiellement terminé, il a exprimé que la relation avec ces entrepreneurs a développé un côté plus personnelle. « J’ai pu être témoin du développement des propriétaires des deux entreprises, qui se sont transformés en personnes plus fortes, courageuses, persistantes, travaillantes – en gros, de très bonnes personnes », a-t-il partagé. « La croissance de leurs entreprises a été spectaculaire, car elles ont vaincu tous leurs obstacles avec dignité, courage et de bonnes compétences en prise de décisions. Je n’ai aucun doute qu’elles auront du succès en affaires. J’ai le même sentiment par rapport à mes nouveaux mentorés et j’ai hâte de les voir se développer, » avoue-t-il. Le mentorat peut être très uniforme et peut commencer et finir à un point précis, mais il est aussi commun de voir les relations se développer au plus long terme — ou même en amitié.

« Je crois que si vous avez eu une longue et enrichissante carrière, il est important de partager toute cet expérience que vous avez avec d’autres, qui en ont d’ailleurs tellement besoin lors du démarrage d’une nouvelle entreprise », a déclaré Raymond.

Bien que le mentorat représente une occasion de « redonner au suivant », il nous en apporte tellement plus. Raymond aime avoir l’occasion de voir les gens grandir, gagner de la confiance, devenir des propriétaires d’entreprises prospères et, surtout, des gens formidables. Pour lui, il s’agit d’ailleurs de la partie la plus enrichissante d’être un mentor. Des gens plus heureux, et qui poursuivent leurs rêves, sont un phénomène important pour les communautés et contribuent à la création des emplois pour notre économie canadienne. Le mentorat fait partie de ce changement positif.

Pour faire l’expérience de cette occasion enrichissante en devenant mentor à votre tour, cliquez ici.

Rédigé par : Sara Pivato, Stagiaire en  médias sociaux et en contenus, Futurpreneur Canada

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