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Titulaire d’une maîtrise en études juridiques de l’Université Carleton et comptant plus de 15 années d’expérience en développement de marchés nationaux et internationaux, Sem Ponnambalam, présidente et cofondatrice de XAHIVE, a décidé de faire équipe avec son époux, David Mohajer, pour fonder leur propre entreprise, XAHIVE. C’était il y a trois ans.

XAHIVE propose un outil pour transmettre des données et des messages en toute sécurité. Elle offre également des services-conseils et de la formation en gestion de la cybersécurité pour aider les organisations à protéger leurs intérêts tout comme ceux de leurs clients et de leurs actionnaires.

Sem et David ont eu l’idée de créer XAHIVE après avoir été victimes de brèches dans la sécurité de leur programme de prêts étudiants, et lorsqu’ils ont eu affaire à un hôpital de leur région. Chats échaudés craignant l’eau froide, ils ont décidé de trouver une solution qui assurerait la transmission sécuritaire de l’information entre les professionnels, car personne ne devrait avoir à subir une telle expérience.

De nos jours, on utilise de plus en plus la technologie dans les domiciles et les lieux de travail sans craindre la menace qui plane. Les brèches sérieuses — comme celles pouvant nuire irrémédiablement à l’image d’une entreprise — se sont d’ailleurs multipliées dans le cyberespace public. Devant le besoin grandissant de spécialistes et de professionnels en cybersécurité, Sem et David ont compris qu’il y avait là une occasion à saisir.

Mais on ne fonde pas une entreprise aussi complexe que XAHIVE du jour au lendemain. Trouver le bon modèle d’affaires a donné beaucoup de fil à retordre à nos deux entrepreneurs. « Ce n’est pas parce qu’une idée est géniale que les gens vont forcément la vouloir ou en avoir besoin, encore moins payer pour s’en servir, explique Sem. Il faut tâter le terrain et trouver ce pour quoi les gens accepteraient de payer. Ensuite, il faut travailler dans cette direction, et non dans celle qu’on croyait prometteuse. » Déterminée à s’adapter aux besoins de la clientèle tout en proposant un système sécuritaire et réglementaire, XAHIVE a enfin trouvé un modèle d’affaires gagnant.

Alors, en quoi XAHIVE peut-elle aider une petite ou une jeune entreprise? Sem et David jugent que XAHIVE est tout à fait indiquée pour les petites et nouvelles entreprises, car les jeunes pousses sont l’une des cibles préférées des cybercriminels. La raison en est fort simple : les petites et moyennes entreprises estiment que les mesures de cybersécurité coûtent trop cher, même si l’absence d’une solution sécuritaire et donc, d’une protection, compromet le tiers de leurs revenus. D’après Sem, utiliser XAHIVE au lieu d’envoyer une télécopie ou un courriel est un petit geste pouvant atténuer considérablement le risque.

Malgré l’impressionnante proportion — soit 92 % — de propriétaires de petites entreprises qui reconnaissent la prolifération de pirates informatiques, de logiciels malveillants et d’autres menaces à la sécurité, seulement 42 % se sont dits prêts à investir autant ou moins de fonds en cybersécurité dans la prochaine année. Des chiffres étonnants, puisque 23 % des petites entreprises ont été victimes de cyberattaques en 2015. Ces données nous montrent qu’il y a un réel besoin de sensibiliser les entreprises, petites et grandes, au problème de cybercriminalité. D’ailleurs, la reconnaissance qu’a reçue XAHIVE de ses pairs ces trois dernières années prouve que la demande dans ce créneau n’a pas fini d’augmenter.

Pour de plus amples renseignements sur XAHIVE, consultez le site Web.

Texte de : Lauren Marinigh, coordonnatrice à la création de contenus et des médias sociaux, Futurpreneur Canada

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